Le Prêt Social Location Accession (PSLA)     Le Prêt Social Location Accession, ou PSLA, est un mode d’accession pensé pour les foyers aux revenus limités qui souhaitent devenir propriétaires sans passer directement par un achat classique. Dans un premier temps, le ménage signe un contrat et occupe le logement comme locataire accédant. Il verse chaque mois une somme qui comprend une part liée à l’occupation des lieux et une part qui sert à constituer progressivement une épargne en vue de l’acquisition. Ce système s’applique le plus souvent à des logements neufs ou rénovés, proposés à un prix encadré et bénéficiant d’avantages fiscaux comme une TVA réduite. Les plafonds de ressources permettent de réserver ce dispositif aux ménages modestes et la mensualité est généralement plus abordable qu’un loyer du marché privé, ce qui laisse au foyer le temps de stabiliser ses revenus et de préparer son projet d’achat de manière plus sereine. À la fin de la période prévue au contrat, ou lorsque le ménage se sent prêt, il peut choisir d’acheter le logement qu’il occupe. Avant de confirmer cette décision, une analyse complète de la situation est importante afin de vérifier que le montant de vente reste en phase avec les prix pratiqués localement et avec la capacité de remboursement du foyer. Cela permet de s’assurer que le coût global restera supportable sur la durée, en intégrant le crédit, les charges de copropriété et les autres dépenses liées au logement. Le PSLA offre ainsi une sorte de période d’essai pendant laquelle le ménage peut vérifier que le bien et le quartier correspondent réellement à ses besoins, plutôt que de se décider en quelques minutes sur la base d’une simple annonce immobilière. Ce fonctionnement est particulièrement intéressant dans les secteurs où la pression immobilière est forte et où l’accès à la propriété est habituellement difficile pour les revenus modestes. La mise en place du PSLA repose sur plusieurs types d’acteurs. Les organismes de logement social montent les opérations, sélectionnent les logements concernés et accompagnent les ménages tout au long de la phase locative. Les collectivités locales peuvent intégrer ce dispositif dans leurs politiques de l’habitat afin de développer une offre de logements accessibles et de favoriser la diversité sociale dans les quartiers. Les établissements bancaires interviennent au moment de l’achat pour proposer une solution de financement adaptée à la situation du foyer. Dans le département du Nord, certaines structures, comme Optimhome, peuvent aussi apporter une information complémentaire sur ce parcours d’accession et intervenir en appui des ménages, par exemple pour les aider à estimer un bien immobilier avant de s’engager. Grâce à cette organisation, le PSLA constitue une voie d’accès à la propriété plus progressive et plus sécurisée pour des familles qui auraient du mal à acheter dans le cadre d’une transaction classique.

 

 

Partir avec Erasmus+ : un tremplin vers l’international pour les étudiants

Le programme Erasmus+ permet à des milliers d’étudiants chaque année de partir étudier ou faire un stage dans un autre pays européen, et même au-delà. Cette mobilité internationale est ouverte aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur ayant signé la charte Erasmus+. Elle s’adresse aussi bien aux formations universitaires qu’aux BTS, IUT ou écoles spécialisées.

Pour partir, il faut généralement candidater au moins un semestre à l’avance auprès du service des relations internationales de son établissement. Une convention est signée entre l’université d’envoi, l’établissement d’accueil, et l’étudiant. La durée varie de 2 à 12 mois, selon le projet (études ou stage).

En 2025, le montant des aides Erasmus varie selon le coût de la vie du pays de destination. Pour un séjour d’études, les étudiants perçoivent entre 250 et 600 € par mois. Les stages sont un peu mieux financés, avec des aides allant de 350 à 700 € par mois. Les étudiants boursiers peuvent toucher un complément de 250 € par mois. Ces montants sont versés par le CROUS ou directement par l’université.

Mais une mobilité internationale ne se limite pas à la logistique académique. Elle implique aussi une préparation sur le plan de la santé et de la sécurité. C’est pourquoi une assurance voyage est fortement recommandée, voire exigée, notamment pour les stages. Cette assurance couvre les frais médicaux à l’étranger, les hospitalisations, la responsabilité civile, ainsi que les pertes de bagages ou les retards de transport. Certaines formules incluent même une assistance rapatriement ou une protection juridique en cas de litige.

Bien que certains pays reconnaissent la Carte européenne d’assurance maladie, celle-ci ne suffit pas toujours, surtout hors de l’Union européenne ou en cas de soins coûteux. Une assurance voyage adaptée au séjour permet donc de partir sereinement, en étant couvert pour tous les imprévus.

Partir avec Erasmus, c’est s’ouvrir au monde, découvrir une nouvelle culture, améliorer ses compétences linguistiques et enrichir son parcours. Mais pour vivre cette expérience dans de bonnes conditions, il est essentiel de bien préparer son dossier… et sa protection.